Les prix du riz ont été stabilisés, par décret du gouvernement pour contrer la flambée qui affecte les produits de grande consommation. Une décision unilatérale, estime l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois-jappoo) qui réclame une réflexion plus poussée sur les procédures de fixation des prix et surtout l’implication de tous les acteurs.
Selon Ousmane Sy Ndiaye, Secrétaire permanent de l’Unacois-jappoo, il est très difficile de maîtriser le coût du riz au plan mondial. Il y ajoute les difficultés rencontrées par les siens sur la gestion de la problématique par le gouvernement, se plaignant de ne pas être associée à la fixation des prix de la céréale.
« La procédure de fixation du prix du kilo n’a pas associé l’ensemble des intervenants de la filière. C’est une chose de consulter les importateurs, mais c’est davantage plus important aussi d’associer largement les distributeurs et les grossistes. C’est à cette condition que nous aurons un sentiment global qui traduit un tout petit peu la réalité de la filière et en ce moment, nous aurons peut-être une décision qui pourrait éventuellement être respectée par la majorité des acteurs », soutient le Secrétaire permanent de l’Unacois-Jappoo.
A la question de savoir si les commerçants regroupés au sein de cette organisation adhèrent à cette nouvelle grille de prix fixée par le gouvernement, M. Ndiaye Sy rétorque que « naturellement il va être très compliqué de le remettre en cause. D’abord parce que l’information est déjà partie. Mais ce qui est important, c’est un peu de réajuster et de recentrer l’ensemble des activités, que ce soit l’intervention du gouvernement ou l’intervention des commerçants ».
Il soulève en outre des questions liées à la durée de vie des prix, la prise en compte des stocks disponibles.
Début avril, l’Unacois-Jappo avait appelé l’Etat à lever les protections sur certains produits de consommation courante comme l’huile, le sucre, au cours d’un point de presse, ce jeudi, à Dakar pour permettre de soulager un peu les populations face à la tendance haussière des denrées de première nécessité.
« La hausse de 52 % de taxes de protection sur les autres produits de consommation courante ne facilite pas la vie des aux Sénégalais », avait déclaré Moustapha Lô, coordonnateur de ladite organisation, chargé de la communication. Ces commerçants avaient également demandé à l’Etat de baisser les droits de douane sur les denrées de première nécessité à défaut d’y renoncer. Ils avaient noté que d’ici trois mois, le marché national sera correctement approvisionné en riz, grâce, disent-ils, à leurs connaissances de la filière, que le kilogramme ne pourrait pas coûter moins de 280 francs pour le riz parfumé et 290 francs pour le riz parfumé. Au-delà de trois mois, avaient-t-ils prévenu, les Sénégalais doivent s’attendre à acheter ce riz entre 450 francs et 500 francs.
Le 11 avril dernier, le gouvernement a décidé de fixer par décret le prix du riz standard (riz brisé consommé par la majorité des Sénégalais) à 260 FCFA le kilogramme.
Selon Ousmane Sy Ndiaye, Secrétaire permanent de l’Unacois-jappoo, il est très difficile de maîtriser le coût du riz au plan mondial. Il y ajoute les difficultés rencontrées par les siens sur la gestion de la problématique par le gouvernement, se plaignant de ne pas être associée à la fixation des prix de la céréale.
« La procédure de fixation du prix du kilo n’a pas associé l’ensemble des intervenants de la filière. C’est une chose de consulter les importateurs, mais c’est davantage plus important aussi d’associer largement les distributeurs et les grossistes. C’est à cette condition que nous aurons un sentiment global qui traduit un tout petit peu la réalité de la filière et en ce moment, nous aurons peut-être une décision qui pourrait éventuellement être respectée par la majorité des acteurs », soutient le Secrétaire permanent de l’Unacois-Jappoo.
A la question de savoir si les commerçants regroupés au sein de cette organisation adhèrent à cette nouvelle grille de prix fixée par le gouvernement, M. Ndiaye Sy rétorque que « naturellement il va être très compliqué de le remettre en cause. D’abord parce que l’information est déjà partie. Mais ce qui est important, c’est un peu de réajuster et de recentrer l’ensemble des activités, que ce soit l’intervention du gouvernement ou l’intervention des commerçants ».
Il soulève en outre des questions liées à la durée de vie des prix, la prise en compte des stocks disponibles.
Début avril, l’Unacois-Jappo avait appelé l’Etat à lever les protections sur certains produits de consommation courante comme l’huile, le sucre, au cours d’un point de presse, ce jeudi, à Dakar pour permettre de soulager un peu les populations face à la tendance haussière des denrées de première nécessité.
« La hausse de 52 % de taxes de protection sur les autres produits de consommation courante ne facilite pas la vie des aux Sénégalais », avait déclaré Moustapha Lô, coordonnateur de ladite organisation, chargé de la communication. Ces commerçants avaient également demandé à l’Etat de baisser les droits de douane sur les denrées de première nécessité à défaut d’y renoncer. Ils avaient noté que d’ici trois mois, le marché national sera correctement approvisionné en riz, grâce, disent-ils, à leurs connaissances de la filière, que le kilogramme ne pourrait pas coûter moins de 280 francs pour le riz parfumé et 290 francs pour le riz parfumé. Au-delà de trois mois, avaient-t-ils prévenu, les Sénégalais doivent s’attendre à acheter ce riz entre 450 francs et 500 francs.
Le 11 avril dernier, le gouvernement a décidé de fixer par décret le prix du riz standard (riz brisé consommé par la majorité des Sénégalais) à 260 FCFA le kilogramme.
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