Le président de la République, Me Abdoulaye Wade n’a pas raté le directeur général de l’organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), Jacques Diouf hier, vendredi 18 avril dernier au Méridien président à l’occasion de la présentation de son plan de sortie de crise dénommée : « la grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance « Goana ». « Je ne veux pas non plus que la Fao se transforme en permanence en main tendue de l’Afrique pour recevoir la pitance. Elle doit aussi cesser de prélever 20 % des aides qui passent entre ses mains et trouver ailleurs des ressources de fonctionnement », a déclaré le chef de l’Etat. Pour lui, « l’institution que dirige le Sénégalais, Jacques Diouf doit cesser d’être une administration de l’aide ».
Le président Abdoulaye Wade a estimé que « le sommet dit de la crise alimentaire convoqué à Rome ne devra pas être un de ces éternels tours de table où les médecins se penchent avec condescendance sur un malade en perpétuelle transfusion avec le sentiment que leur devoir ne va pas plus loin que le maintien de la vie ». Dans le même registre, le chef de l’Etat Sénégalais a traité de l’aide humanitaire d’une « vaste comédie internationale ». Selon lui, « les pays africains pourraient échapper au danger éventuel de famine s’ils étaient plus vigilants et mieux aidés ». Abdoulaye Wade de révéler : « je dis bien mieux : aidés, car l’aide à la survie est une aumône. Aussi ne voudrais-je pas qu’on lance, en notre nom, une campagne de collecte d’argent qui finira dans l’escarcelle de la nébuleuse des Ong, de certaines Ongs du moins ».
Et Me Wade de donner l’exemple du Niger pour faire savoir qu’en « 1994/1995, le Niger a été déclaré pays sinistré pour la famine. Sous ce prétexte, il a été collecté 98 millions de dollars. Le Niger a reçu moins de 3 millions de dollars et 8000 tonnes de céréales. Lorsque, dernièrement, le président Tandia dit qu’il n’y a pas de famine mais crise, on veut absolument lui faire dire qu’il y avait famine ».
Le président Abdoulaye Wade a estimé que « le sommet dit de la crise alimentaire convoqué à Rome ne devra pas être un de ces éternels tours de table où les médecins se penchent avec condescendance sur un malade en perpétuelle transfusion avec le sentiment que leur devoir ne va pas plus loin que le maintien de la vie ». Dans le même registre, le chef de l’Etat Sénégalais a traité de l’aide humanitaire d’une « vaste comédie internationale ». Selon lui, « les pays africains pourraient échapper au danger éventuel de famine s’ils étaient plus vigilants et mieux aidés ». Abdoulaye Wade de révéler : « je dis bien mieux : aidés, car l’aide à la survie est une aumône. Aussi ne voudrais-je pas qu’on lance, en notre nom, une campagne de collecte d’argent qui finira dans l’escarcelle de la nébuleuse des Ong, de certaines Ongs du moins ».
Et Me Wade de donner l’exemple du Niger pour faire savoir qu’en « 1994/1995, le Niger a été déclaré pays sinistré pour la famine. Sous ce prétexte, il a été collecté 98 millions de dollars. Le Niger a reçu moins de 3 millions de dollars et 8000 tonnes de céréales. Lorsque, dernièrement, le président Tandia dit qu’il n’y a pas de famine mais crise, on veut absolument lui faire dire qu’il y avait famine ».
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