(Reuters) - Le Tchad a accusé le Soudan d’avoir rompu leur pacte de non-agression, à peine signé, en envoyant des rebelles tchadiens attaquer mardi à l’aube une localité à la frontière commune, ce que Khartoum dément.
"Les mercenaires ont franchi la frontière sur ordre du régime soudanais pour attaquer la localité d’Adé", a annoncé le ministère tchadien de la Défense, en précisant que l’armée tchadienne avait "repoussé l’ennemi qui est en totale débandade".
Selon le ministère de la Défense, il s’agit d’une violation caractérisée du pacte de non-agression signé mois dernier à Dakar par le président soudanais Omar Hassan al Bachir et son homologue tchadien Idriss Déby.
Dans ce document, conclu grâce à une médiation du président sénégalais Abdoulaye Wade et en présence du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, Bachir et Déby s’engagent à empêcher les rebelles de chaque pays d’utiliser le territoire de l’autre pour leurs attaques.
Les rebelles tchadiens ont récusé cet accord, affirmant qu’il ne les empêcherait pas de poursuivre leurs opérations militaires pour tenter de renverser le régime de Déby, malgré l’échec de leur attaque du début février contre N’Djamena, la capitale.
Un porte-parole de l’armée soudanaise à Khartoum a "démenti catégoriquement" que le Soudan soit impliqué dans l’attaque d’Adé et assuré qu’il respectait tous ses accords avec son voisin occidental.
"Le Soudan n’a soutenu aucune attaque rebelle contre la ville d’Adé. Les forces armées soudanaises ne jouent aucun rôle dans ce qui se passe au Tchad. C’est une affaire intérieure", a-t-il déclaré à Reuters.
Le gouvernement tchadien, qui a informé les ambassadeurs en poste à N’Djamena de l’attaque d’Adé, a appelé la communauté internationale à oeuvrer à la prévention des agressions armées contre le territoire de l’ancienne colonie française.
Un porte-parole de l’Eufor, la force militaire de l’Union européenne récemment déployée dans l’est du Tchad pour protéger les civils, les réfugiés et les travailleurs humanitaires, a déclaré n’avoir aucune information sur cette attaque.
La localité d’Adé est située près de la frontière avec la province soudanaise en guerre du Darfour, sur la route conduisant à Goz-Beïda, où les Nations unies gèrent un camp de réfugiés soudanais et de Tchadiens déplacés. Version française Marc Delteil
"Les mercenaires ont franchi la frontière sur ordre du régime soudanais pour attaquer la localité d’Adé", a annoncé le ministère tchadien de la Défense, en précisant que l’armée tchadienne avait "repoussé l’ennemi qui est en totale débandade".
Selon le ministère de la Défense, il s’agit d’une violation caractérisée du pacte de non-agression signé mois dernier à Dakar par le président soudanais Omar Hassan al Bachir et son homologue tchadien Idriss Déby.
Dans ce document, conclu grâce à une médiation du président sénégalais Abdoulaye Wade et en présence du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, Bachir et Déby s’engagent à empêcher les rebelles de chaque pays d’utiliser le territoire de l’autre pour leurs attaques.
Les rebelles tchadiens ont récusé cet accord, affirmant qu’il ne les empêcherait pas de poursuivre leurs opérations militaires pour tenter de renverser le régime de Déby, malgré l’échec de leur attaque du début février contre N’Djamena, la capitale.
Un porte-parole de l’armée soudanaise à Khartoum a "démenti catégoriquement" que le Soudan soit impliqué dans l’attaque d’Adé et assuré qu’il respectait tous ses accords avec son voisin occidental.
"Le Soudan n’a soutenu aucune attaque rebelle contre la ville d’Adé. Les forces armées soudanaises ne jouent aucun rôle dans ce qui se passe au Tchad. C’est une affaire intérieure", a-t-il déclaré à Reuters.
Le gouvernement tchadien, qui a informé les ambassadeurs en poste à N’Djamena de l’attaque d’Adé, a appelé la communauté internationale à oeuvrer à la prévention des agressions armées contre le territoire de l’ancienne colonie française.
Un porte-parole de l’Eufor, la force militaire de l’Union européenne récemment déployée dans l’est du Tchad pour protéger les civils, les réfugiés et les travailleurs humanitaires, a déclaré n’avoir aucune information sur cette attaque.
La localité d’Adé est située près de la frontière avec la province soudanaise en guerre du Darfour, sur la route conduisant à Goz-Beïda, où les Nations unies gèrent un camp de réfugiés soudanais et de Tchadiens déplacés. Version française Marc Delteil
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