Le bureau du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication (Synpics) s’est réuni ce vendredi 21 mars 2007 pour statuer sur l’affaire Serigne Abdou Aziz Sy « Junior ». Le marabout s’en était violemment sur la corporation des journalistes lors de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane, traitant ces derniers d’avoir menti en rapportant que le président Wade a essuyé des huées relayées par la presse. Le Synpics contre-attaque en décidant de porter plainte contre le porte-parole du Khalife général des Tidiane Sy, selon la Rfm.
« Le Bureau exécutif national du Synpics vient de statuer sur le cas Abdou Aziz Sy Junior. Au cours de nos délibérations, nous avons retenu de sortir un communiqué et nous avons également convenu de nous réserver le droit de porter plainte pour injures publiques et calomnies », annonce Diatou Cissé Badiane, secrétaire générale du Synpics qui donne la nouvelle.
Diatou Cissé Badiane qualifie de "grave" la sortie d’Abdoul Aziz Sy "Junior", porte-parole du Khalife général de Tivaouane qui a durement chargé la presse sénégalaise. "Cela consiste presque à livrer gratuitement, je pèse bien mes mots, gratuitement la presse à la vindicte populaire. Nous pensons que nous devons prendre des mesures urgentes et rigoureuses pour nous protéger en tant que corporation, pour que cessent tous ces procès en sorcellerie contre la presse", ajoute-t-elle.
Pour la secrétaire générale du Synpics, "il est temps qu’on puisse prendre des mesures fermes pour que cette diabolisation tous azimuts de la presse puisse être stoppée net". Car, poursuit-elle, "on ne peut pas nous accuser de déstructurer la Nation sénégalaise, parce que nous faisons aussi partie de la nation sénégalaise. Nous revendiquons notre part de participer à l’œuvre de construction nationale, nous revendiquons aussi notre part de citoyens responsables, aussi responsables que tous ceux qui s’activent dans l’espace public sénégalais".
Diatou Cissé Badiane relève aussi "le contexte présent", marqué par "une intolérance notoire vis-à-vis de la presse, alimentée par une catégorie d’acteurs, particulièrement des hommes politiques et des marabouts".
Parmi les décisions retenues par le Ben du Synpics, "la rediffusion par les confrères de l’élément des huées essuyées par le président de la République". Elle invite les journalistes à se conformer à cette décision prise par le Synpics car « un journaliste n’a que sa crédibilité et là, on a été attaqué quand même dans notre crédibilité, parce qu’on a voulu insinuer que Abdoulaye Wade n’a pas été conspué à Tivaouane".
Le mot d’ordre est clair : "afin que nul n’en ignore, nous demandons à toutes les radios, si possible au courant de cette journée d’aujourd’hui, ce vendredi, de pouvoir rediffuser le reportage incriminé, parce que je pense que nous avons à rétablir notre crédibilité. Un journaliste, lorsqu’on le traite de menteur, on gomme quelque part son honneur et on ne saurait l’accepter », martèle Diatou Cissé Badiane.
« Le Bureau exécutif national du Synpics vient de statuer sur le cas Abdou Aziz Sy Junior. Au cours de nos délibérations, nous avons retenu de sortir un communiqué et nous avons également convenu de nous réserver le droit de porter plainte pour injures publiques et calomnies », annonce Diatou Cissé Badiane, secrétaire générale du Synpics qui donne la nouvelle.
Diatou Cissé Badiane qualifie de "grave" la sortie d’Abdoul Aziz Sy "Junior", porte-parole du Khalife général de Tivaouane qui a durement chargé la presse sénégalaise. "Cela consiste presque à livrer gratuitement, je pèse bien mes mots, gratuitement la presse à la vindicte populaire. Nous pensons que nous devons prendre des mesures urgentes et rigoureuses pour nous protéger en tant que corporation, pour que cessent tous ces procès en sorcellerie contre la presse", ajoute-t-elle.
Pour la secrétaire générale du Synpics, "il est temps qu’on puisse prendre des mesures fermes pour que cette diabolisation tous azimuts de la presse puisse être stoppée net". Car, poursuit-elle, "on ne peut pas nous accuser de déstructurer la Nation sénégalaise, parce que nous faisons aussi partie de la nation sénégalaise. Nous revendiquons notre part de participer à l’œuvre de construction nationale, nous revendiquons aussi notre part de citoyens responsables, aussi responsables que tous ceux qui s’activent dans l’espace public sénégalais".
Diatou Cissé Badiane relève aussi "le contexte présent", marqué par "une intolérance notoire vis-à-vis de la presse, alimentée par une catégorie d’acteurs, particulièrement des hommes politiques et des marabouts".
Parmi les décisions retenues par le Ben du Synpics, "la rediffusion par les confrères de l’élément des huées essuyées par le président de la République". Elle invite les journalistes à se conformer à cette décision prise par le Synpics car « un journaliste n’a que sa crédibilité et là, on a été attaqué quand même dans notre crédibilité, parce qu’on a voulu insinuer que Abdoulaye Wade n’a pas été conspué à Tivaouane".
Le mot d’ordre est clair : "afin que nul n’en ignore, nous demandons à toutes les radios, si possible au courant de cette journée d’aujourd’hui, ce vendredi, de pouvoir rediffuser le reportage incriminé, parce que je pense que nous avons à rétablir notre crédibilité. Un journaliste, lorsqu’on le traite de menteur, on gomme quelque part son honneur et on ne saurait l’accepter », martèle Diatou Cissé Badiane.
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