Les sites de partage de vidéos, comme YouTube, et les réseaux sociaux (Facebook, MySpace, etc.) sont les outils-clés, sur Internet, de la campagne en cours. Mais d'autres instruments ou d'autres utilisations des mêmes outils sont apparus.
Bases de données. En 2004, les républicains avaient bénéficié de bases de données extrêmement sophistiquées. Ces bases avaient permis aux églises fondamentalistes traditionnelles de contacter les indécis à la dernière heure. Cette capacité à mobiliser les électeurs avait joué un rôle déterminant dans la réélection du républicain George Bush : le jour du vote, davantage d'électeurs s'étaient rendus aux urnes côté républicain. A l'époque, l'équipe du candidat démocrate, John Kerry, avait plutôt misé sur l'utilisation encore balbutiante des sites de réseaux sociaux.
En 2008, les républicains continuent de donner la priorité aux bases de données. Le choix de Sarah Palin comme candidate à la vice-présidence favorise la mobilisation des réseaux chrétiens conservateurs, qui n'étaient guère convaincus par le programme de John McCain. De leur côté, les démocrates disposent d'informations concernant 280 millions d'Américains.
Elles sont réunies dans Catalist, une base de données créée par Harold Ickes, un ancien conseiller du président Bill Clinton. Cette base contient des informations personnelles données volontairement par les intéressés. Ce qui signifie que ces données sont donc potentiellement plus précises et plus fiables que les autres.
Récolte de fonds. Le candidat démocrate, Barack Obama, bat tous les records avec 374 millions de dollars récoltés (275,5 millions d'euros), dont plus de la moitié a été récupéré via Internet. Et ce, souvent sur la base de dons modestes, inférieurs ou égaux à 200 dollars. Howard Dean, candidat malheureux à l'investiture démocrate en 2004, avait ouvert la voie en levant en ligne 27 millions de dollars. Mais c'est la première fois, en 2008, que les démocrates écrasent les républicains dans la collecte de fonds, en partie grâce à Internet : John McCain a jusqu'à présent amassé, au total, 145 millions de dollars.
Réseaux sociaux. Barack Obama accorde beaucoup plus d'importance que son rival républicain, John McCain, à ces réseaux et aux nouvelles technologies en général, qu'il utilise d'ailleurs de façon plus innovante. Le candidat démocrate a recruté Chris Hugues, cofondateur de Facebook : il "travaille" les 2 millions d'activistes inscrits sur le site MyBarackObama.com ainsi que ceux du site MySpace, Facebook, etc.
Ces activistes ont également organisé plus de 80 000 réunions de quartiers ou entre amis. A partir d'un autre site, baptisé OhBoyObama.com, tout internaute peut proposer à son tour des thèmes de campagne et ensuite voter pour les thèmes proposés qui lui semblent les plus pertinents.
SMS et "twits". Voulus par Scott Goodstein, un spécialiste en relations publiques, l'envoi systématique de Texto sur les téléphones portables informe en permanence des millions de militants et de sympathisants de tous les détails de la campagne. Par ailleurs, la technologie de Twitter permet de diffuser de façon instantanée de très courts messages entre le Web et un nombre illimité de téléphones portables.
En retour, les sympathisants peuvent informer les états-majors des deux candidats des incidents survenus durant le vote ou d'une faible participation à tel ou tel bureau électoral. Car la vraie bataille reste celle de la mobilisation au jour J de l'élection présidentielle. Lequel des deux candidats, le démocrate Barack Obama ou le républicain John McCain, arrivera à faire se rendre aux urnes le plus d'électeurs possible ?
Bases de données. En 2004, les républicains avaient bénéficié de bases de données extrêmement sophistiquées. Ces bases avaient permis aux églises fondamentalistes traditionnelles de contacter les indécis à la dernière heure. Cette capacité à mobiliser les électeurs avait joué un rôle déterminant dans la réélection du républicain George Bush : le jour du vote, davantage d'électeurs s'étaient rendus aux urnes côté républicain. A l'époque, l'équipe du candidat démocrate, John Kerry, avait plutôt misé sur l'utilisation encore balbutiante des sites de réseaux sociaux.
En 2008, les républicains continuent de donner la priorité aux bases de données. Le choix de Sarah Palin comme candidate à la vice-présidence favorise la mobilisation des réseaux chrétiens conservateurs, qui n'étaient guère convaincus par le programme de John McCain. De leur côté, les démocrates disposent d'informations concernant 280 millions d'Américains.
Elles sont réunies dans Catalist, une base de données créée par Harold Ickes, un ancien conseiller du président Bill Clinton. Cette base contient des informations personnelles données volontairement par les intéressés. Ce qui signifie que ces données sont donc potentiellement plus précises et plus fiables que les autres.
Récolte de fonds. Le candidat démocrate, Barack Obama, bat tous les records avec 374 millions de dollars récoltés (275,5 millions d'euros), dont plus de la moitié a été récupéré via Internet. Et ce, souvent sur la base de dons modestes, inférieurs ou égaux à 200 dollars. Howard Dean, candidat malheureux à l'investiture démocrate en 2004, avait ouvert la voie en levant en ligne 27 millions de dollars. Mais c'est la première fois, en 2008, que les démocrates écrasent les républicains dans la collecte de fonds, en partie grâce à Internet : John McCain a jusqu'à présent amassé, au total, 145 millions de dollars.
Réseaux sociaux. Barack Obama accorde beaucoup plus d'importance que son rival républicain, John McCain, à ces réseaux et aux nouvelles technologies en général, qu'il utilise d'ailleurs de façon plus innovante. Le candidat démocrate a recruté Chris Hugues, cofondateur de Facebook : il "travaille" les 2 millions d'activistes inscrits sur le site MyBarackObama.com ainsi que ceux du site MySpace, Facebook, etc.
Ces activistes ont également organisé plus de 80 000 réunions de quartiers ou entre amis. A partir d'un autre site, baptisé OhBoyObama.com, tout internaute peut proposer à son tour des thèmes de campagne et ensuite voter pour les thèmes proposés qui lui semblent les plus pertinents.
SMS et "twits". Voulus par Scott Goodstein, un spécialiste en relations publiques, l'envoi systématique de Texto sur les téléphones portables informe en permanence des millions de militants et de sympathisants de tous les détails de la campagne. Par ailleurs, la technologie de Twitter permet de diffuser de façon instantanée de très courts messages entre le Web et un nombre illimité de téléphones portables.
En retour, les sympathisants peuvent informer les états-majors des deux candidats des incidents survenus durant le vote ou d'une faible participation à tel ou tel bureau électoral. Car la vraie bataille reste celle de la mobilisation au jour J de l'élection présidentielle. Lequel des deux candidats, le démocrate Barack Obama ou le républicain John McCain, arrivera à faire se rendre aux urnes le plus d'électeurs possible ?
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